Des responsables locaux pointés du doigt après le décès de 17 femmes dans une bousculade

 Des responsables locaux pointés du doigt après le décès de 17 femmes dans une bousculade

17 personnes ont été tuées et cinq autre blessées


Le ministère de l’Intérieur a dépêché, dimanche 19 novembre, une commission d’enquête sur les lieux de la tragique bousculade qui a eu lieu à Sidi Boulaalalem près d’Essaouira et qui a fait 17 morts et des dizaines de blessés.


Une commission relevant de l’inspection générale de l’administration territoriale a procédé, à une série de rencontres avec les autorités locales de la province d’Essaouira, afin de faire la lumière sur l’ensemble des circonstances du drame. Plusieurs responsables locaux ont été entendus dimanche soir par la commission pour déterminer les éventuelles responsabilités, comme le non respect des normes de sécurité.


Pour rappel, 17 personnes ont été tuées et cinq autre blessées, le 19 novembre dans une bousculade, lors d'une distribution d'aide alimentaire dans la région d'Essaouira. La bousculade a eu lieu alors qu'environ 800 femmes étaient rassemblées pour recevoir des paniers alimentaires. Sur place, l'absence d'organisation dans la distribution des dons a été pointée du doigt par une association locale.


Selon les sources locales, le bienfaiteur à l'origine de la distribution des denrées alimentaires est un imam dénommé Abdelkbir Haddidi qui s’activait sous l’égide d’une association caritative jugée proche des islamistes.


Le ministère de l'Intérieur a annoncé que le roi Mohammed VI avait donné ses instructions pour « apporter l'aide et le soutien nécessaires aux familles des victimes et aux blessés ». Le roi a également décidé de « prendre en charge personnellement les frais d'inhumation et des obsèques des victimes, ainsi que les soins des blessés ».


Mohamed El Hamraoui