29e édition du festival Africolor
Depuis quelques jours et jusqu’au 24 décembre, se tient la nouvelle édition de ce festival qui existe maintenant depuis 1989. Un rendez-vous culturel incontournable à Paris et surtout en Seine-Saint-Denis.
Vendredi 8 décembre, ça se passe du côté de la Maison de la Culture du 93, à Bobigny, pour la soirée « Refugees for refugees » où l’on va « inverser la loi de l’hospitalité ». « Ce sont les artistes en exil qui accueillent le public, comme une passerelle », nous promet-on sur le site internet,« en forme de pied de nez aux autocrates de toutes rives ». Sur scène, il y aura Lamma Orchestra suivi de Alsarah and the Nubatones.
Festival devenu itinérant
« Africolor dessine et redistribue les cartes de la nouvelle Afrique, continent mondial dont le centre est partout et la périphérie nulle part », explique Sébastien Lagrave, le directeur du festival. Créé en 1989 au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, Africolor est devenu, avec le temps, itinérant sur tout le département de la Seine-Saint-Denis. Ce rendez-vous culturel est un festival de découvertes destiné à promouvoir les musiques de toutes les Afriques (Afrique, Caraïbes, Océan Indien, Amérique du Sud, Afrique du Nord, Moyen-Orient, Europe), « en prenant acte des mutations actuelles ».
« La possibilité d’un pont au-dessus des cécités sécuritaires »
Au delà du festival, Africolor est également une association, depuis 2011, qui programment des événements moins ponctuels, qui s’inscrivent dans le temps. Avec notamment le projet « ICI KAYES… » qui repose sur un échange artistique et culturel entre les régions d’Ile-de-France et de Kayes, au Mali. « Histoire de comprendre ce que la France doit au Mali et réciproquement, histoire aussi de construire la possibilité d’un pont au-dessus des cécités sécuritaires », peut-on lire dans la présentation du projet.
Chloé Juhel
Plus d’infos ici : www.africolor.com
Pour la soirée du 8 décembre:
www.mc93.com/saison/africolor-2017