Une Tunisienne lance un appel aux dons pour sauver son père

 Une Tunisienne lance un appel aux dons pour sauver son père

Myriam


« Sauvez mon père ! » L’appel au secours est lancé par Myriam, jeune Tunisienne dont le père a besoin d’une greffe osseuse. Une opération trop coûteuse pour ce mécanicien ne bénéficiant pas de couverture sociale. Après avoir été mal diagnostiqué en Tunisie, le malade est aujourd’hui en France avec sa famille, qui tente de réunir la somme nécessaire à son opération.


« Il a 62 ans, mais en paraît 50, il va mourir et briser un tas de vies. J’ai besoin de vous ! » Sur une plateforme de crowdfunding (financement participatif), le message de Myriam ne laisse pas insensible et est massivement relayé sur les réseaux sociaux.


Atteint d’une aplasie médullaire, Faouzi a été traité à partir de 2007 en Tunisie pour une leucémie. La chimiothérapie « l’a achevé », s’attriste un proche de la famille au site du Parisien. Il a été une première fois hospitalisé en France en urgence avant de retourner en Tunisie. Malheureusement, son état s’aggrave à nouveau, et la famille espère que la greffe le sauvera.


La chance de Faouzi est d’avoir une donneuse de moelle compatible : sa sœur. Reste à réunir les fonds. La première hospitalisation a déjà coûté près de 70 000 euros, payés en vendant le garage de Faouzi en banlieue de Tunis et avec le soutien de proche. La famille a besoin aujourd’hui de plus de 400 000 euros, selon le devis établi par l’hôpital Saint-Louis de Paris.


« Comment vais-je réussir à payer les soins de papa ? » Faouzi doit notamment passer 45 jours en soins intensifs à près de 6000 euros par jour, indique le devis hospitalier, en plus des soins de jour évalués à près de 2000 euros.



 


L’appel aux dons en ligne lancé par sa fille Myriam a un objectif plus modeste. « Je tente avec un premier objectif de 50 000 euros », explique-t-elle. Le 7 mars, plus de la moitié de l’objectif était atteint. « S’il s’avère que nous parvenons à obtenir une prise en charge des soins, à quelque titre que ce soit, nous rembourserons chacun d’entre vous dont le nom apparaît », ajoute la jeune fille de 19 ans.


Rached Cherif


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