Régularisation de la situation de milliers d’étrangers

 Régularisation de la situation de milliers d’étrangers

2e Campagne de régularisation des migrants clandestins vivant au Maroc


La Commission nationale de recours de la deuxième opération de régularisation des étrangers en situation administrative irrégulière, a décidé d’assouplir les critères d’éligibilité.


Dans le cadre de la deuxième opération de régularisation, la Commission de recours, présidée par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), a tenu sa deuxième réunion le 27 mars. Cette réunion a eu lieu en présence des représentants des ministères de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration, de la Santé, du ministère d’État aux droits de l’Homme et de 9 membres de la Commission représentant la société civile, dont des associations de migrants


Ainsi, et outre les personnes régularisées au niveau des commissions préfectorales et provinciales, les catégories suivantes d’étrangers vont bénéficier de l’opération de régularisation exceptionnelle, à savoir :


les femmes et leurs enfants, indépendamment des critères initiaux de la circulaire, les mineurs non accompagnés, les étrangers pouvant justifier d’une activité professionnelle, mais démunis de contrat de travail , les étrangers conjoints de ressortissant-e-s marocain-e-s ou d’étrangers en situation administrative régulière, sans critère de durée de mariage et enfin les étrangers n’ayant pas pu prouver 5 ans de résidence au Maroc mais qui disposent d’un niveau d’instruction équivalent au collège.


La première opération exceptionnelle de régularisation du séjour des étrangers réalisée en 2014 avait permis de donner une issue favorable aux demandes de 23.096 personnes. Les décisions de la Commission de recours du 27 mars 2018 devraient permettre d’atteindre des taux similaires de satisfaction.


La Commission nationale de suivi et de recours a pour mission de statuer, sur la base des orientations  du roi Mohammed VI, sur les demandes non satisfaites au niveau des commissions préfectorales et provinciales de régularisation. A cet égard, 28.400 dossiers de régularisation représentant 113 nationalités, ont été déposés entre le 15 décembre 2016 et le 31 décembre 2017, date de la clôture de l’opération, au  niveau de 83 préfectures et provinces.


Mohamed El Hamraoui