Briser le plafond de verre
Pourquoi nombre de diplômés français issus de l’immigration ont, malgré des études supérieures brillantes, bien du mal à accéder au marché du travail ? Et quand ils décrochent un emploi, pourquoi leur ascension est-elle souvent freinée ? Pourquoi n’obtiennent-ils ensuite pas les promotions auxquelles ils pourraient prétendre ?
Que faire ? Aimer la France, mais la quitter, à l’instar du chirurgien Rédha Souilamas, lequel a raconté son parcours semé d’embûches dans un livre, “La Couleur du bistouri” ? Se résigner et accepter une carrière moins ambitieuse que celle dont on a rêvé, comme Fatiha Gas, docteur en informatique, qui témoigne dans ce dossier ?
“Traquer les employeurs qui ne respectent pas ce qui est dans la loi, qui interdit la discrimination à l’embauche comme à la promotion” et “pénaliser les entreprises qui ont recours à ces pratiques”, répond Emmanuel Macron, lors de son discours sur la politique de la Ville, en novembre dernier.
Et ne jamais se résigner. Se mobiliser toujours. Sensibiliser encore. Apprendre à réseauter jusqu’à ce que ce plafond de verre se brise. Car la France, ce pays où le taux de mariage mixte est le plus fort d’Europe, ne peut pas rester celui qui cultive le paradoxe d’être aussi celui qui affiche un niveau élevé de discrimination à l’embauche
La Suite du dossier : Briser le plafond de verre
Fabien Truong : « La discrimination est devenue moins tolérable »
Rédha Souilamas, un chirurgien trop brillant
Fatiha Gas, surdiplomée à la double peine
Aziz Senni : « L’audace est un outil majeur »
MAGAZINE MARS 2018