30e édition du festival Africolore
Jusqu’au 22 décembre, 20 villes franciliennes accueillent des concerts dans des théâtres et des salles de spectacle. Cette année, le festival sera 100% féminin.
Rokia Traoré, Muthoni Drummer Queen, Fatoumata Diawara, Naïny Diabaté, les soeurs Hié, Hasna El Becharia, toutes ces artistes se produisent sur scène dans le cadre du festival Africolore. « Et elles ont décidé de ne pas attendre l’autorisation des hommes pour faire de la musique », précise le site de l’événement, « le féminin l’emportera sur le masculin : c’est écrit, Africolor prend un « e » cette année. Les Mousso (femmes en Bambara) sont plus que jamais l’avenir des musiques africaines ».
Musique gnawa et guitare électrique
Demain soir, par exemple, vendredi 7 décembre, la troupe de chants et musique féminine de la Saoura, Lemma monte sur la scène du Théâtre de l’Agora, à Evry. Au même moment, au nord de la capitale, à La Courneuve, Le bal de l’Afrique Enchantée fera, comme à son habitude, vibrer les murs du centre culturel Jean-Houdremont. Dimanche après-midi, ce sera au tour de Hasna El Becharia, artiste célèbre dans tout le sud algérien, héritière d’une lignée de musiciens gnawas qui joue des standards populaires et des compositions personnelles à la guitare électrique, de se produire à la MJC de Ris-Orangis.
Vitrine de l’Afrique vivante
Le festival existe depuis 1989. Africolor se veut la « vitrine de l’Afrique vivante aujourd’hui », lieu de programmation des musiques africaines qui « apportent quelque chose d’unique à l’Histoire de la musique ».