Plus d’une tonne de cocaïne saisie dans une opération antidrogue

 Plus d’une tonne de cocaïne saisie dans une opération antidrogue

Illustration – PASCAL GUYOT / AFP


La Brigade de lutte contre le crime organisé relevant du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a arrêté, le 8 décembre, sept personnes pour leurs liens présumés avec un réseau criminel transnational actif dans le trafic international de cocaïne entre le Maroc, l’Amérique latine et l’Europe.


Cette opération a été menée  “sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST)”. Selon un communiqué du BCIJ, les fouilles menées dans le cadre de cette opération “se sont soldées par la saisie d’un camion immatriculé au Maroc chargé de 30 paquets de cocaïne fortement dosée, dont le poids est d’environ 1 tonne et 4 kilogrammes, deux canots pneumatiques, un GPS, un moteur hydraulique et de deux 4×4, dont l’un est lié à un coffre d’attelage”.


Le communiqué relève l’arrestation du cerveau de cette opération et de 6 autres auteurs et complices, aux antécédents judiciaires en matière de trafic de drogue et dont “l’expérience et l’expertise ont été exploitées pour réussir cette opération criminelle”.


Les premiers éléments d’information indiquent que les quantités de cocaïne saisies ont été trafiquées de l’un des pays de l’Amérique latine par un navire commercial avant d’être déchargées au large des eaux continentales du royaume et transférées, ensuite, à bord d’un navire de pêche côtière vers les côtes d’El Jadida. A partir de cette escale, la cocaïne a été chargée vers la plage située en face de la forêt “Bounaim” via des canots pneumatiques et transférée par voie terrestre à bord d’un camion de légumes, précise le communiqué.


Les expertises techniques réalisées par le laboratoire de la police scientifique ont montré que les quantités saisies contiennent de la cocaïne brute fortement dosée, susceptible de générer des quantités décuplées après son découpage et mélange aux produits chimiques et psychotropes.


Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une stratégie minutieuse basée sur la coordination entre les efforts de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST) et de la Direction générale de la sûreté nationale, a indiqué Boubker Sabik, commissaire divisionnaire de police, porte-parole des services de sûreté.


C’est  la troisième opération du genre dans ces deux dernières années, elle vient couronner un long parcours de recherches, d’investigations et d’activation des canaux de renseignements criminels, permettant à la Brigade de lutte contre le crime organisé relevant du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) de suivre les traces de ce réseau criminel, a déclaré M. Sabik.