La conférence de Marrakech réaffirme l’exclusivité de l’ONU dans l’affaire du Sahara
La conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’Union africaine au processus politique des Nations unies sur le différend régional autour du Sahara marocain a réaffirmé à l’issue de ses travaux, lundi 25 mars à Marrakech, la primauté de l’ONU pour le règlement du conflit.
Les pays africains ayant pris part à la conférence, ont convenu de mettre en œuvre “la vision sage et concertée” des chefs d’Etat et de gouvernement, consacrée lors du 31ème sommet de l’UA tenu en juillet 2018 à Nouakchott, et qui réaffirme l’exclusivité de l’ONU dans la recherche d’une solution politique à cette question.
La conférence a salué dans la déclaration finale, l’initiative constructive du Maroc de convoquer cette conférence et qui démontre son adhésion à la mise en œuvre de la Décision 693 adoptée lors du 31ème Sommet de l’UA à Nouakchott, ainsi que l’adoption, à l’unanimité, de cette Décision sur le rapport du président de la Commission de l’UA au sujet de la question du Sahara, qui réaffirme l’exclusivité des Nations unies en tant que cadre de recherche d’une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara.
’’Un soutien efficace aux efforts conduits par les Nations unies’’
Les représentants des 37 pays présents, issus des cinq sous-régions du continent, se sont ainsi félicités de la mise en place, par ladite décision, du mécanisme de la Troïka de l’UA, composé des Présidents sortant, en exercice et entrant de l’Union, ainsi que du Président de la Commission de l’UA, pour apporter un soutien efficace aux efforts conduits par les Nations unies, tout en réaffirmant leur rassemblement autour d’une mise en œuvre constructive et efficace du mandat de la Troïka de l’UA, qui consiste à protéger, à appuyer et à préserver l’intégrité du processus politique en cours dans le cadre exclusif des Nations unies, sous la supervision du Conseil de sécurité et sous les auspices du Secrétaire général de l’ONU, en vue de parvenir à “une solution politique, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara qui repose sur le compromis”.
Ils ont, d’autre part, estimé que toute initiative visant à porter atteinte à la teneur de la décision 635 risque de nuire à la crédibilité des processus du partenariat, et à leur contribution à la réalisation des objectifs de développement du continent.