Opération anti-terroriste réussie au Kef
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Une opération militaire a été couronnée de succès mardi soir au Kef, annonce le ministère de la Défense. Lors de cette opération, un terroriste a été abattu. On en sait plus sur l’identité de l’élément abattu, qui était armé d’un fusil d’assaut type Kalachnikov, et en possession d’explosifs ainsi que d’outils logistiques.
D’après des sources sécuritaires, le terroriste en question a été abattu plus précisément dans la région de Nabeur, petite localité du Kef au nord-ouest du pays. Il s’agit de Oussama Salmi, tout juste âgé de 29 ans, activement recherché. Il travaillait comme coiffeur dans le village de Barnoussa, une profession qui aurait servi de « couverture » à ce jeune individu qualifié de dangereux.
Comme d’autres congénères, il aurait été embrigadé dans une mosquée de la région et a intégré une cellule terroriste à Ouergha depuis 2016, rapporte une radio locale.
Représailles avortées du groupe terroriste
Un communiqué du ministère de la Défense publié aujourd’hui mercredi donne davantage de détails concernant le terroriste abattu au Kef. Oussama Selmi aurait ainsi appartenu à la cellule Okba Ibn Nafî, retranchée dans les montagnes à la frontière avec l’Algérie, notamment sur les hauteurs du Kef et Kasserine et responsable de la plupart des attentats les plus sanglants de ces dernières années en Tunisie. Son nom de djihadiste est « Abou Mossab ».
Il aurait selon la même source participé à des attaques terroristes dès 2014, visant des unités militaires et sécuritaires. Lors de l’opération militaire du mardi soir 23 avril, des armes automatiques de type AK-47, 84 cartouches, deux mines artisanales ainsi que des sacs à dos contenant des vivres ont par ailleurs été saisis.
Faisant preuve d’une audace suicidaire, à plusieurs reprises la cellule en question aurait tenté de reprendre le corps du terroriste abattu, mais les unités militaires ont été en mesure de les repousser, révèle le porte-parole du ministère de la Défense, Mohamed Zekri qui a également montré une photo de l’élément abattu.
Le corps a été transporté à la mi-journée à la caserne du Kef puis à l’hôpital militaire de Tunis pour y être autopsié. A l’heure qu’il est, l’opération militaire est toujours en cours : en coordination avec des unités de la Garde nationale, des soldats poursuivent le ratissage de la zone.
