« Il ne restait plus personne pour me défendre… »

 « Il ne restait plus personne pour me défendre… »

Crédit photo : Jacques Demarthon/AFP


En taguant une œuvre de street-art, réalisée dans le XIIIe arrondissement de Paris, représentant Simone Veil, d’aucuns tentent de porter atteinte à la mémoire de cette grande dame, qui a connu la déportation et s’est battue pour le droit à l’avortement. Surtout ne jamais s’habituer à de tels actes et toujours s’indigner tous ensemble à chaque fois que l’antisémitisme s’exprime. Forcément, nous viennent à l’esprit les mots du pasteur Martin Niemöller : “Ils sont d’abord venus chercher les socialistes, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas socialiste. Puis ils sont venus chercher les syndicalistes, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas syndicaliste. Puis ils sont venus chercher les Juifs, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas juif. Puis ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour me défendre.”