Le WAC dénonce le “massacre arbitral” de la Ligue des champions d’Afrique

 Le WAC dénonce le “massacre arbitral” de la Ligue des champions d’Afrique


Le président du Wydad de Casablanca (WAC), Said Naciri, a annoncé, samedi 2 juin, l’intention du club de saisir la Fédération internationale de Football et le tribunal arbitral du sport (TAS) à propos du “massacre arbitral” lors de la finale-retour de la Ligue des champions d’Afrique contre l’Espérance sportive de Tunis (EST), disputée au stade olympique de Radès (banlieue de Tunis).


“ Nous allons recourir à toutes les procédures légales y compris la saisie du TAS et de la FIFA”, a t-il déclaré au terme d’un match à l’issue duquel l’EST a été proclamée vainqueur de la Ligue des champions d’Afrique après l’interruption de la finale-retour pour des problèmes d’arbitrage. Selon le président du WAC, “il s’agit d’un échec pour tout le football africain”. “Après ce massacre arbitral, l’Afrique est sur la sellette”.


Dans ce sens, il a fait état de “mauvaise foi”, car le WAC ne s’est pas retiré du match interrompu pendant une heure trente à cause des problèmes d’arbitrage, mais a “exprimé l’opposition à reprendre le jeu après le refus de l’arbitre central de consulter la VAR suite au but égalisateur de Walid Karti à la 59ème minute, qui a été invalidé pour un supposé hors-jeu.


Tout en qualifiant de “scandale” ce refus, il a ajouté que le WAC n’était pas au courant du problème de la VAR au début de la rencontre, précisant que la situation est devenue tendue après le refus de l’arbitre de consulter la VAR et de revenir sur l’action du but pour le valider.


Après plusieurs minutes d’interruption, l’arbitre qui a demandé au Wydad de reprendre le match a décidé de siffler la fin du match et donner le titre aux Tunisiens, a déploré M. Naciri. “C’est une honte pour la Confédération africaine de Football”, a-t-il regretté, se déclarant “étonné” de la manière avec laquelle la CAF a dirigé cette compétition continentale.


De son côté, le secrétaire général du WAC, Anouar Zine, a qualifié d’anormal le refus du corps arbitral de consulter la VAR pour vérifier si le but est valable, expliquant qu’après ce refus, l’équipe est restée sur la pelouse en attendant une décision de l’arbitre, laquelle décision ne tombe que le lendemain de la date légale du match, programmée initialement le 31 mai.


La question de la VAR ne concerne pas seulement l’Afrique mais tout le football mondial, à savoir la FIFA qui a légiféré pour installer cette technique.