FIFDA : mettre en avant les réalisateurs africains
Aujourd'hui est donné le coup d'envoi de la neuvième édition du Festival International des Films de la Diaspora Africaine (FIFDA) à Paris.
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Désormais bien ancré dans le paysage du 7ème art, le Festival International des Films de la Diaspora Africaine (FIFDA) entame sa nouvelle édition avec toujours cette même volonté, « présenter au plus grand nombre des films issus de l’Afrique et de sa diaspora » et « renforcer le rôle des réalisateurs africains et d’origine africaine dans le cinéma mondial contemporain ».
Ce « ciné-club », créé en 2013, présentera cette année des films issus de 11 pays, dont plusieurs premières mondiales, avec le même but, mettre en avant les réalisateurs africains ou d'origine africaine dans le cinéma mondial.
Social
Créer du lien entre les Africains et leur diaspora mais aller également plus loin. La co-fondatrice et co-directrice de ce festival, Diarah N’Daw-Spech, expliquait l'importance d'avoir un événement qualitatif d'ampleur :
« Nous voulons des films qui soient bien faits du point de vue artistique et nous voulons un discours social. C'est-à-dire que quand on sort de la salle, on est enrichi par l'expérience aussi bien au niveau visuel que culturel » déclarait-elle sur RFI samedi dernier (31 août). Echanger et avoir un vrai discours social, une direction qui marque cette nouvelle édition.
Différentes vues
Parmi les nombreux films inédits diffusés cette année pendant ces trois jours de festival, le choix du film d'ouverture n'est pas anodin. C'est le film Back Up ! de Christophe Gros-Dubois qui aura l'honneur de lancer le festival. Un film bien ancré dans la réalité actuelle, dans lequel des journalistes d'un média internet alternatif « enquêtent sur des crimes impliquant les minorités en France ».
Une fiction permettant de toucher du doigt les troubles sociaux dans les banlieues françaises et plus largement les problèmes auxquels doivent faire face les minorités dans l'Hexagone, bien souvent issus de la diaspora africaine.