Les journalistes du Figaro se désolidarisent d’Éric Zemmour
Depuis plusieurs années, Éric Zemmour est condamné par la justice pour ses propos racistes et pourtant, il a toujours le soutien de ses employeurs. Mais l'impunité touche peut-être à sa fin.
Après sa violente charge contre l’islam et les immigrés « colonisateurs » samedi 28 septembre à la « convention de la droite » organisée à Paris par des proches de l’ancienne députée d’extrême droite Marion Maréchal et diffusé en direct sur LCI, la société des journalistes (SDJ) du Figaro, l’un des employeurs d’Eric Zemmour, avec RTL et Paris Première, a enfin interpellé sa direction, lundi 30 septembre, dans un courrier qualifiant le journaliste de « rentier de la polémique ».
Dans ce communiqué, l’instance représentative des journalistes du Figaro écrit à propos de Zemmour : « La SDJ s’interroge sur la position, fort commode, de rentier de la polémique qui est la sienne : salarié du Figaro, il se lâche à l’extérieur sans retenue, arguant du fait que cela ne regarde pas ses employeurs et collègues de travail. Les journalistes du Figaro, dans leur immense majorité, ne veulent pas être associés à ses provocations. La SDJ demande instamment à la direction de la rédaction de mettre un terme à cette situation ambiguë. »
Le syndicat SNJ estime que « Zemmour n'a plus rien à faire au Figaro ». Puisse-t-il être entendu…