Prisons : Journée de réflexion sur les conditions d’incarcération

 Prisons : Journée de réflexion sur les conditions d’incarcération


Réfléchir, repenser mais aussi informer sur le milieu carcéral. La journée anti-carcérale organisée par le Genepi qui lutte notamment pour le respect des droits des personnes détenues.


Réflexion


La Journée Prison Justice (JPJ) a désormais changé de nom pour devenir la journée anti-carcérale. Le but de cette journée, qui aura lieu le samedi 18 janvier au Landy sauvage à Saint-Denis (93), est d'informer sur la situation en milieu carcéral et sur tout le système de justice dont il fait partie. Une journée de solidarité avec les prisonniers mais également avec leur famille, autour de tables-rondes ouvrant différentes réflexions sur l'antiracisme et l'anti-carcéralisme ou encore sur le féminisme et l'anti-carcéralisme.


Evolution


Au cours de ses 40 ans d'existence, cette association, dont l'acronyme GENEPI désignait à la base Groupement Etudiant National d’Enseignement aux Personnes Incarcérées, a beaucoup changé. Aujourd'hui, elle s'appelle Genepi et il n'est plus absolument nécessaire d'être étudiant pour la rejoindre dans sa lutte « pour la sensibilisation des publics aux conditions carcérales, pour le respect des droits des personnes détenues, pour la publication de témoignages venus de l’intérieur des prisons ». Informer le public, former mais aussi mettre en place des actions, l'association reste très impliquée pour parler de tout ce qui se passe entre les murs de la prison.


 


Réinsertion compliquée


En novembre dernier, le Groupe National de Concertation Prison (GNCP) organisait comme chaque année les Journées Nationales Prison (23 au 30 novembre) et dénonçait la difficile réinsertion notamment due à la surpopulation des prisons : « De 140 % en moyenne jusqu’à 200% de surpopulation dans certaines maisons d’arrêt, c’est toute la vie en détention qui est affectée : de la vie en cellule avec des matelas posés à même le sol (…) jusqu’à l’accompagnement à la réinsertion par les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) ».