9ème édition du Prix de La littérature arabe, 8 romans sélectionnés

 9ème édition du Prix de La littérature arabe, 8 romans sélectionnés

La sélection de cette 9e édition met à l’honneur des écrivains issus de sept pays arabes

Créé en 2013 par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe, le Prix de la Littérature arabe promeut la richesse d’une création peu connue à travers le monde

Le Prix est décerné à un écrivain ou un ressortissant d’un pays arabe, auteur d’un ouvrage publié et écrit en français ou traduit de l’arabe vers le français. C’est l’unique récompense française distinguant la création littéraire arabe. Ce Prix est doté d’un montant de 10 000 euros. Chaque année, un comité de sélection se penche sur les ouvrages publiés entre le 1er septembre 2020 et le 31 août 2021, par des maisons d’édition françaises et arabes.

L’ouvrage est choisi par un jury composé de personnalités du monde des médias, des arts et de la culture,  ainsi que des spécialistes du monde arabe. La sélection de cette 9e édition met à l’honneur des écrivains issus de sept pays arabes. En l’occurrence, le Maroc, l’Arabie Saoudite, le Liban, l’Algérie, la Mauritanie, Oman et la Palestine. 8 romans sont en lice :

Les Corps célestes (traduit de l’arabe par Khaled Osman) de Jokha Alharthi (Oman), éd. Stéphane Marsan.

La Théorie des aubergines de Leïla Bahsaïn (Maroc), éd. Albin Michel. C’est l’histoire d’une rédactrice qui perd son poste dans une agence de pub. Dija se voit proposer de rejoindre une entreprise d’insertion par la cuisine. Un domaine qui n’est pas le sien mais la jeune femme tente l’aventure. Leïla Bahsaïn a reçu le Prix Méditerranée pour Le ciel sous nos pas. Dans ce nouveau roman se déploie avec un style spécifique à la romancière et de la verve, l’art de se réinventer dans ces temps difficiles.

Le lauréat de la nouvelle édition sera dévoilé bientôt

Monsieur N. (traduit de l’arabe par Philippe Vigreux) de Najwa M. Barakat (Liban), éd. Actes Sud;

Le Silence des horizons  de Beyrouk (Mauritanie), éd. Elyzad ;

Un jour idéal pour mourir (traduit de l’arabe par Lofti Nia) de Samir Kacimi (Algérie), éd. Actes Sud ;

Dernière oasis de Charif Majdalani (Liban), éd. Actes Sud ;

Le Cas critique du dénommé K (traduit de l’arabe par Simon Corthay) d’Aziz Mohammed (Arabie Saoudite), éd. Actes Sud ;

Un détail mineur (traduit de l’arabe par Stéphanie Dujols) d’Adania Shibli (Palestine), éd. Actes Sud.

Abdelaziz Baraka Sakin est le détenteur du Prix 2020 pour son roman ; Les Jango​  (Éditions Zulma). Le lauréat de cette nouvelle édition sera dévoilé à l’automne.

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