18 interpellations suite à l’incendie de la mairie de Persan

 18 interpellations suite à l’incendie de la mairie de Persan

Mairie de Persan, incendiée lors des émeutes déclenchées par la mort de Nahel. Christine BERTRAND NIELSEN / AFP)

Interpellations et perquisitions ont eu lieu, hier (26 septembre), suite à l’incendie de la mairie et du poste de police de Persan (95) à l’occasion des émeutes de juin dernier.

Trois mois après le début des émeutes consécutives à la mort de Nahel, les sanctions contre les auteurs de violences continuent de tomber. Hier, 18 personnes ont été interpellées et ont vu leurs domiciles être perquisitionnés. Ils ont été ciblés suite à l’incendie ayant détruit la mairie de Persan, et bien dégradé le poste de police, lors des émeutes causées par la mort de Nahel. Selon le procureur de Pontoise : « Pendant le temps des gardes à vue, les auditions, confrontations et examens techniques et scientifiques permettront de préciser les charges pouvant être retenues contre les mis en cause ».

Symboles brûlés

La mairie de Persan fait partie des nombreux symboles de la République ciblés par les émeutiers. Outre les mairies et les commissariats, 250 écoles ont été dégradées, dont 60 ont été visées par une tentative d’incendie. Parmi ces dernières, 5 ont été si sérieusement touchées qu’elles n’ont pu accueillir les élèves lors de la rentrée du 4 septembre, soit environ 650 écoliers. Malgré tout, les 8 autres ont pu rouvrir à temps, même si, Gabriel Attal, ministre de l’Education nationale, précisait que des aménagements avaient été nécessaires dans la plupart des cas.

Fermeté

Un discours de fermeté également mis en avant en ce début de semaine par Eric Dupond-Moretti. Le ministre de la Justice annonçait qu’au 1er août « 2 107 personnes ont été jugées, 1 989 ont été condamnées et 1 787 ont été condamnées à une peine d’emprisonnement ». En outre, le ministère de l’Intérieur indiquait avoir procédé à près de 4 000 interpellations lors des huit nuits après le décès de Nahel. Les démonstrations de fermeté continuent donc à l’encontre de tous les auteurs de violence durant ces émeutes.